jeudi 28 mars 2013

Podcast n°34 : Bachelard et Sens Néant.



(Durée 01 : 29 : 42)

Sens Néant est un jeu sur les liens entre les éléments et les sentiments. Fabien Hildwein s'est beaucoup intéressé à un philosophe qui lie les éléments à l'esprit humain et à sa psychanalyse : Gaston Bachelard. Ce penseur est une intarissable source d'inspiration pour créer des parties de Sens Néant originales et profondes. Dans ce podcast, nous testons un scénario écrit sur la base des réflexions du philosophe.


Nous présentons "Au plus profond de l'Ombre", le scénario original de Fabien Hildwein pour Sens Néant. Monté comme un podcast "One Shot", avec Fabien et Flavie, ce podcast revient sur notre expérience de la partie, les critiques de Fabien, les théories de Ron Edwards et de Vincent Baker, la philosophie de Gaston Bachelard et la genèse de Sens Néant.

Bonne semaine à tous ! Jouez bien !

6 commentaires :

  1. Merci Fabien ! Un excellent scénar, une excellente discussion au coin du feu. Je suis très ému par l'enthousiasme dont tu fais preuve à l'égard de Sens Néant.

    Bonne semaine à tous.

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  2. La fin du podcast soulève une question intéressante: le rapport de la pensée réaliste/ physicaliste/ positiviste... par rapport à l'imaginaire et l'onirisme.

    Par exemple, je suis dessinateur, pour autant je ne vois pas le talent comme un don sacré, mais comme le résultat d'un parcours (en réalité, d'une infinité de parcours, aboutissant à une infinité de créations).
    Je suis constemment tiraillé entre la nécessité de qualité formelle, et la volonté d'aboutir à quelque chose d'original.

    J'aime les univers fictifs, en particuliers ceux qui sont proches du réel. (gagner la guerre...)
    à l'inverse, j'aime les oeuvres qui traitent le réel sous un angle fantasque. (the wall...)
    ça ne sigifie pas que mes goûts soient limités à ces approches. Mais elles sont représentatives du fait ces pensées opposées s'attirent.
    Un physicaliste pur et dur aura sans doute particulièrement besoin de rêver, et j'ai l'impression qu'une bonne partie des joueurs de sens sont plutôt myphosiens pour cette raison: l'onirisme de sens les attirait car il contraste avec leur conception du monde réel et leur permettait donc de bien s'évader.
    Un mystique convaincu n'a pas besoin de rêver: sa part de fantasme, il l'a incorporée dans sa réalité (Flavie avait mentionné dans un podcast qu'elle voyait mal des religieux pratiquant se passionner pour les univers imaginaires).
    Ce n'est pas le sujet du podcast mais il me semblait qu'il s'ouvrait dans ce sens vers la fin de la conversation.

    Sur ce, Bonsoir!

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  3. Balaise votre podcast. J'ai pas tout compris ;-) et je me demande parfois si vous ne vous prenez pas un peu trop la tête... mais bon, j'ai suivi ça avec intérêt même si je trouve que le setting de Sens Néant est bien barré. Trop poétique à mon goût...

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  4. Je suis sur-fan de Fabien, j'ai découvert ses interventions dans le podcast sur l'indépendance et je les ai toutes retrouvées depuis, c'est énorme !!! Il arrive à faire des connections de ouf entre jdr et d'autres trucs. Je vais me mettre à lire Bachelard dès que possible ! ^^

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  5. Bon podcast !
    Je confirme ce qui Romaric dit à la fin. Ma table a à peine commencé pour le moment, mais je crois qu'on va plus partir sur "découvrir les Sétantras" que sur le coté poétique du jeu.
    Vision réaliste FTW ^^

    ... Bon, ensuite il reste le "piège" sensé nous amener à la poésie.
    J'ai vraiment hâte d'avancer dans le jeu, car j'avais déjà ressenti le sentiment de piège avec les deux premiers tomes. Sens sait nous amener où il le veut(ou au moins dans la direction souhaitée).
    Néant va-t-il réussir à me convertir à la poésie ? Ça va être difficile, la poésie me passe souvent complètement au dessus. À voir, ceci dit, Sens m'a déjà fait de belles surprises dans le genre ^^ .

    @Jeepee : "trop se prendre la tête" mais ça n'existe pas, ça ;)

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  6. Coucou Gnome! Ta réflexion est intéressante. Aurait-on besoin de faire des activités pour rêver si notre réalité n'était désenchantée? A l'inverse, un univers totalement enchanté n'induirait-il pas un univers imaginaire totalement cartésien (au sens général du terme)? Pourrait-on arrêter de rêver si notre monde était idyllique? ou rêver est-il une grande partie de ce qui fait de nous des humains?
    Bon, la question est ouverte, mais je dois dire...qu'elle me fait beaucoup cogiter. Merci d'avoir parler de ça, je crois que je vais être dans ma jolie bulle fictive toute la soirée!
    C'est un beau thème de scénario cela dit en passant...

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